lundi 24 novembre 2008

ALIMENTS ET MEDICAMENTS, le saviez vous?attention aux incompatibilités!

Aliments et médicaments : des mélanges à proscrire

C’est désormais bien connu : lorsqu’ils sont associés à certains aliments, de nombreux médicaments peuvent voir leur activité altérée. L’occasion pour l’Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé, l’AFSSAPS, d’insister sur l’importance de toujours lire la notice pour éviter les interactions.

  • Prendre de l'aspirine ou des anti inflammatoires avec des agrumes comme le citron, le pamplemousse provoque de l' acidité eusophagique.
  • La réglisse se trouve dans différents aliments, le thé, les desserts, des bonbons etc... savez vous que le fait d'en manger beaucoup augmente la tension artérielle d'ou des problèmes cardiovasculaires.
  • Ne pas absorber de caféine en même temps que la prise d'antibiotiques pour infection urinaire, par exemple, car l'absorption de thés, sodas, cafés en même temps donne des effets secondaires , tremblements, stress, insomnie.
  • Le jus de pamplemousse est susceptible d’augmenter de façon importante l’absorption par l’organisme de deux classes de médicaments :
  • pris en même temps que la simvastatine – un anticholestérol – il peut multiplier par 15 l’absorption de ce médicament et provoquer des atteintes musculaires graves ;
  • en cas d’absorption en même temps que des immunosuppresseurs – préconisés pour protéger du rejet de greffe - il peut aussi endommager les reins.

  • Eviter de prendre un jus de pamplemousse dans les deux heures précédant la prise de ces médicaments, et d’en limiter la consommation à moins d’un quart de litre par jour. A noter en revanche, que les jus de pomme et d’orange ne provoquent pas d’interactions connues.
  • Choux, brocolis, épinards, avocats, persil, laitues, abats : les aliments riches en vitamine K diminuent l’efficacité des anticoagulants oraux. Il est conseillé par conséquent, de ne pas manger plus d’une portion de ces légumes chaque jour. Risque de thrombose et risque vasculaire cérébral.
  • l’alcool ne doit jamais être associé aux médicaments qui diminuent la vigilance : anxiolytiques, analgésiques, à base de codéine ou de tramadol, antitussif codéinés, neuroleptiques, certains antidépresseurs et antiallergiques commercialisés depuis longtemps. Gros risque de somnolence, perte de contrôle, réflexes réduits.

Prenons nos précautions évitons de prendre des médicaments sans en lire la posologie.



jeudi 20 novembre 2008

LIQUEUR D'ORANGE

Une liqueur maison, différente de la boukha .
ingrédients:
3 oranges
75 cl d'eau de vie
1 gousse de vanille
250 grammes de sucre

Mettre le sucre dans une casserole, avec dix centilitres d'eau, porter à ébullition , laisser lègèrement fondre. Arrêter la cuisson laisser refroidir complètement.

Laver et brosser les oranges, les essuyer, les mettre dans un bocal à large ouverture. Fender la gousse de vanille, la vider sur les oranges.
Mélanger l'eau de vie et le sirop de sucre, verser le tout dans le bocal. fermer hermétiquement. Mettre de côté.
Laisser macérer pendant deux mois. exposé au soleil la macération est meilleure.
Deux mois après à l'aide d'un tissu de mousseline, faites passer le liquide dans une bouteille et poser un bouchon hermétique.

Boire avec modération . Cette liqueur parfume les salades de fruits,les glaces et certaines préparations.

BOUILLON DE POULET

Bouillon market djej , chorbète lchène asfour

Il fait froid, maussade, on a envie de rester au chaud, mais quand on rentre après une journée de labeur, un bon bouillon chaud est le bienvenu.

En Tunisie ce consommé était le repas de tous les malades, car on le dit léger et chaud, c’est aussi ce qu’on avale après un jeune (kippour..) ;

On le préparait avec une poule, mais à présent c’est plus rapide avec un poulet.

Prendre le poulet le débarrasser des plumes qui restent en le passant sur une flamme et ne les ôtant. Laver le poulet le découper. En général on ne met que le dos, les ailes et le cou (le reste du poulet se prépare rôti ).

Dans une marmite, mettre un peu d’huile, une pincée de sel, de poivre, une branche de céleri, une feuille de laurier, deux branches de coriandre(cosbor), le poulet, une pincée de curcuma et si possible, une cuillerée de marak of.

Recouvrir d’eau et laisser cuire lentement. Ecumer s’il le faut.

En général, on rajoute des vermicelles (lissene asfour ou cheveux d’ange).

Mangez chaud .

mardi 18 novembre 2008

MAKOUD DE BETTES POIVRONS PIMENTE


Ingrédients: 2 poivrons rouges 2 poivrons verts 1 piment 400 grammes de bettes 500 grammes de tomates 2 oignons 1 gousse d'ail 8 oeufs 1 poignée de feuilles fraiches de basilic 1 pincée de curcuma 1 pincée de sel 1 pincée de poivre De l'huile d'olive Faites cuire les poivrons et le piment sous le gril du four ou sur un gril jusqu'à ce que la peau noircisse et fasse des cloques. Enfermer les légumes grillées dans un sac plastique. Au bout de dix minutes, tiédies, ils se pèleront facilement. Laver les et découper les poivrons en lanières fines. Mettre le piment de côté. Rincer et faire blondir les feuilles de bettes dans de l'eau bouillante salée. Égoutter les ensuite et les hacher Prendre les tomates les tremper dans de l'eau bouillante afin de pouvoir les peler rapidement. Les peler, les concasser en petits cubes. Faites de même avec les oignons, peler les, émincer les finement. Dans une poêle mettez de l'huile d'olive à chauffer. Poser dedans les tomates concassées, l'oignon émincé, , l'ail nettoyé et pressé, ainsi que le piment en petites lanières, laisser revenir lentement en mélangeant le tout. Assaisonnez à l'aide du sel et du poivre. Préchauffer le four thermostat 7. Dans une jatte mettre les œufs, les battre en omelette . Rajouter la sauce des tomates, le poivron en lanières, les bettes hachées, le basilic ciselé et mélanger le tout. Dans un moule en fer mettre quelques cuillerées d'huile, , poser sur le feu. Dés que l'huile chauffe, verser dessus l'omelette aux légumes, elle commence à mijoter, éteindre, prendre délicatement le moule et l'enfourner. Laisser cuire au four environ 35 minutes . La surface sortira dorée. Laisser refroidir. Ce "Makoud " , découpé en losange comme les parts de pizza. est une entrée gaie, aux délicates saveurs ensoleillées qui se savoure chaude ou froide.

dimanche 16 novembre 2008

PATES AU BASILIC ET A L'AIL

Ingrédients:
Une livre de spaghettis à l'italienne
une gousse d'ail
une cuillère de basilic en poudre ou une poignée de feuilles de basilic frais
une cuillerée de "marak of"
de l'huile d'olive
Une pincée de sel
Un piment vert, un piment rouge

Dans une marmite mettre de l'eau, une cuillerée d'huile, une pincée de sel et une pincée de marak of. Faire bouillir, jeter les spaghettis, remuer, laisser le temps de cuisson indiqué. Verser une casserole d'eau froide, couvrir, éteindre le feu .
Égoutter les pâtes, réserver les.
Par ailleurs éplucher l'ail, l'écraser, nettoyer le basilic et découper le finement (ou prenez la cuillerée de poudre), Prendre les piments les découper finement en rondelles en laissant,la partie contenant les graines ,de côté.
Dans une poêle mettre un filet d'huile, l'ail, les piments, le sel, le basilic, faire revenir le tout, prendre les pâtes égouttées les poser dessus et faire sauter le tout en remuant.
Une fois revenus, verser les pâtes dans un plat de service, arroser d'un filet d'huile d'olive vierge et régalez vous.
Pour ceux qui n'aiment le côté piquant des piments , ils peuvent remplacer ces légumes par une pincée de poivre ou un poivron.

RECETTE DES MERGUEZ DE CHEZ NOUS


Une merguez (qui vient de l'arabe mirqāz مرقاز) est une petite saucisse rouge épicée (besbes , harissa et poivre) et pimentée à base de viande de bœuf et/ou de mouton, originaire de l'Algérie.

Préparée à la maison par les juifs de Tunisie, elle est parfumée avec de la menthe séchée, farcie dans des boyaux épais (de bœuf) le plus souvent. Consommée grillée, ou frite avec la chakchouka, la mloukhia pour les juifs de tunis, ou la ojja à Nabeul, elle est souvent confectionnée pour Ticha Bé Av (Nhar Aguine), pour accompagner la sauce des « hlalems » en rondelles épaisses.

La merguez peut aussi se trouver sous forme séchée, notamment chez les musulmans de Tunisie, où elle porte alors le nom de mirqāz mselli. Elle accompagne traditionnellement le couscous préparé à l'occasion du nouvel an de l'Hégire, agrémenté également d'oeufs durs, de fèves et de qaddid (viande séchée).

Très connue en France et de par le monde la merguez agrémente dans les restaurants les couscous et se vend la plupart du temps comme les hot dogs en sandwich.

Nous préparions à la maison les merguez de cette façon :

Ingrédients :

1 kilogramme de viande de mouton et/ou de boeuf, dans la poitrine, collier ou épaule

Des boyaux de mouton ou bœuf (ou les nouvelles en plastique alimentaire bon à la consommation, comme pour les osbanes)
2 cuillères de Besbes (graines de fenouil moulu)

1 cuillèree de Paprika(felfel jeinè)

1 gousse d’ail écrasée ou deux selon la taille

2 cuillères d’harissa

Deux bonnes cuillerées de menthe séchée

Une cuillerée de curcuma(corcom)

Un verre (petit) d’huile d’olive extra vierge

1 cuillère à café de sel fin et de poivre moulu


Préparation :
Laver , saler la viande rituellement, la
découper en dés.

Hacher les morceaux de viande.

Prendre une jatte en bois , mettre la viande hachée.

Rajouter l’huile, le sel, le poivre, l’harissa, bien malaxer le tout.

Retourner le hachis, mettre dessus le paprika, l’ail, la menthe séchée, le curcuma et mélanger à nouveau. Goûter la farce pour voir si les ingrédients suffisent, (poser une cuillerée sur la langue, c’est la spécialité des bonnes ménagères)

Malaxer à nouveau afin de faire pénétrer tous les ingrédients de manière uniforme.

Poser la jatte dans un endroit frais (à défaut réfrigérateur).

Laisser au frais environ deux heures ou la veille de farcir les boyaux.
Pendant ce temps, trempez les boyaux dans de l'eau chaude.

A l’aide d’un entonnoir glisser le bord du boyau et avec le pouce droit pousser le mélange de manière régulière. Si des bulles d’air se forment dans les merguez, faire sortir l’air en piquant le boyau avec une aiguille.

Faire un chapelet de merguez avec le boyau en les séparant en les pliant tous les dix ou quinze cm, pour pouvoir par la suite les séparer facilement sans les ouvrir en les coupant entre les 2 séparations.

En Tunisie on les suspendait ensuite sur des cordes à l’air libre. On peut les suspendre dans la cuisine à l’air ambiant quelques heures afin que le liquide entourant les boyaux sèche avant de les mettre au réfrigérateur.


LA GHRAÎBE D'OMI HOURIA EL BEHI

J'ai retrouvé cette recette sur l'un de mes anciens cahiers, je l'utilisais sans me souvenir que cette recette venait de l'amie de notre famille, notre voisine, notre couturière, cette femme si rieuse, si spontanée, si généreuse, cette dame qui mettait du piment dans les journées pluvieuses ou tristes dans notre grande maison familiale. Cette femme qui avait confectionné les premiers tabliers d'école de mon neveu Dominique, c'est elle aussi qui faisait les blouses et les "sodlis" de ma mère Alice. Elle était là pour aider ma mère lors des fêtes à préparer les pâtisseries. je garde d'elle un souvenir tendre et affectueux des merveilleux moments passés chez elle ou chez nous autour du "canoun", du thé qui cuisait dessus, du linge sentant la "oterchia" qui séchait sur le "sakhane" à côté d'elle pour qu'elle le retrourne de temps à autre; des rires et des blagues qu'elle racontait quand tous les amis , voisins de la ruelle allaient et venaient.
Alors avec une pensée pour Omi Houria réalisons notre ghraïba.
Ingrédients:
Un kilo de poudre de pois chiche
Cinq cent grammes de farine
Sept cent grammes de sucre en poudre
Quatre cuillerées à soupe d'amidon (maïzena)
De l'huile
Quelques amandes entières grillées
Une cuillerée d'oterchia

Dans une jatte mettre tous les ingrédients sauf l'huile, les amandes.
Mélanger à la main le tout à plusieurs reprises.
Prendre de l'huile d'une main et de l'autre commencer petit à petit à l'introduire dans le mélange.
Quand la pâte est entièrement imbibée, qu'elle a une bonne consistance et que l'on peut à la main lui donner forme, prélever des grosses boules les transformer en boudin, poser sur une planche et à l'aide d'un couteau découper des morceaux d'environ quatre centimètres. Les saisir au creux de la main et former des cônes.
Sur une plaque allant au four poser du papier sulfurisé, et mettre les cônes espacés de deux à trois centimètres.Mettre sur chaque bout du cône une amande entière pour décorer.
Enfourner et surveiller la cuisson. Cette préparation cuit vite, dés qu'elle est colorée, sortir du four. En refroidissant les "grhaibas" durcissent.
On peut déguster cette préparation avec du café, du thé, de la citronnade.
Il y a une autre façon de former les "ghraibas" de pois chiche; former des petits boudins d'environ un cm de largeur sur cinq de longueur. Cest la forme la plus utilisée.
Certains font la même préparation et selon les goûts de cgaucun remplacent l'huile par du beurre ou mixe les deux.

samedi 15 novembre 2008

BISCUITS SECS AU MIEL

Moelleux et croustillants, pour le goûter des enfants, pour accompagner le café ou le thé, pour grignoter sainement à tout moment, ces petits biscuits, peu caloriques conviennent tout à fait.
Vous avez des petits moules individuels en forme de croix, étoile, croissant, coeur, carré, rectangle ,formes d'animaux etc.., ,ils donneront une présentation plus sympathique que des cakes classiques.
Ingrédients:
250 grammes de farine
2 jaunes d'oeufs
130 grammes de beurre
Une bonne cuillerée de zeste d'orange moulu
80 grammes de sucre
2 bonnes cuillerées à soupe de miel.
Une cuillère à café d'eau de fleurs d'oranger

Couper le beurre en petits morceaux, mettez le dans la farine,mélanger ensemble en l'effritant, rajouter les jaunes d'oeufs, le zeste d'orange, le sucre, le miel, la fleur d'oranger. Bien mélanger le tout en roulant en boule la pâte .
La mettre au frais au réfrigérateur environ 30 minutes.

Faire chauffer le four , le positionner sur le thermostat 150°, garnir les différents moules de la pâte fraiche.en aplatissant la surface.
Enfourner et laisser cuire environ 20 minutes.
Démouler sur un gril pour les faire refroidir et dés qu'ils sont bien secs, conserver les biscuits dans une boite metallique.

Recette simple , rapide et qui se laisse déguster facilement.
Variantes:
On peut saupoudrer les biscuits de cannelle et de sucre poudre
On peut aussi rajouter dans la pâte de la poudre d'amandes
Il est possible de remplacer le zeste par un jus d'orange
Mettre du chocolat ou de la confiture entre deux biscuits
Rajouter à la surface avant d'enfourner les moules, des graines de sésame ou des copeaux d'amandes..



mercredi 12 novembre 2008

LES ORIGINES DE LA CUISINE

Les grands pionniers de la découverte comme Christophe Colomb ou Marco Polo ont été les premiers à rapporter des produits exotiques dont notamment les épices. Les marchands arabes ont ramené des denrées exotiques d’Asie, d’Orient, les pays européens ont par la suite livré des batailles pour prendre le contrôle des routes maritimes des épices.

Chaque ingrédient employé dans une cuisine est typique d’un pays où d’une région. Chaque conquête a été basée sur des impératifs alimentaires et des guerres pour convoitise ont duré des siècles.

Faire le tour du monde autour d’une assiette, se délecter à travers ses papillles est chose connue, de nombreuses spécialités par pays ont été influencées par ce qu’on rapporté de leurs voyages les différents conquérants.

La cuisine tunisienne reflète l’apport de ces derniers des épices , de l’agriculture locale mais et surtout des civilisations qui ont traversé l’histoire de ce pays.:

1. le blé : les différentes sortes de pain, italien, bochmat, tabouna ;,cha3yir,mbesses etc..
la semoule : soupe hachoué, smid, les différentes sortes de couscous ,les pâtisseries à base de semoule

2. la farine : les pâtes

3. l’olive : les salaisons diverses

l’huile d’olive récoltée, cuisinée et exportée

4. la viande : bœuf, mouton, et parfois chameau

5. la volaille : chair et oeufs

6. les poissons

7. les légumes

8. les fruits

La cuisine tunisienne se différencie de celle de ses voisins du Maghreb.

Le plat le plus consommé reste les pâtes spaghettis, macaronis, « hloks », à la viande, au poisson, aux boulettes de viande, à la sauce tomate italienne ,d’où l’influence .

Le Tajine tunisien appelé autrefois Makoudé et toujours Makoud chez les juifs tunisiens est contrairement au tajine marocain, une sorte d’ omelette, terrine à base d’œuf, de viande, poulet, poisson pommes de terre, persil. C’est une entrée froide. Elle agrémente les buffets et repas de fête/

Plusieurs crudités accompagnent les différents plats, appelés salades : Torchi de navets ; Mzaoura de carottes, Ajloug de courgettes, camounia de fèves, slata jidè mélangée, torchi khal navets carottes céleri vinaigre, besbes de fenouil.

La tradition tunisienne a élu le couscous en tant que plat traditionnel, confectionné différemment de ses voisins maghrébins, il est consommé au moins une fois par semaine le vendredi dans les deux communautés.

Au poisson, à la viande de bœuf chez les juifs, de mouton chez les musulmans, parfois au poulet, il comporte des légumes : pommes de terre, céleri, tomate, carottes, courge, pois chiche, oignons etc…

Traditionnellement les juifs tunisiens servent le couscous (la semoule) blanche fine telle que, cuite à la vapeur et présentent à côté le bouillon, les légumes et la viande. Les musulmans tunisiens, présent le couscous dans un grand plat, la semoule est arrosée auparavant et les légumes et la viande décorent la surface.

L’Harissa, ingrédient à base de piments rouges séchés au soleil, épépinés, passés ensuite au moulin, ainsi que du sel, de l‘ail écrasé en bonne quantité et parfois des épices tels que carvi, coriandre, est ce qui donne du « piquant « à tous les plats.

Des légumes réduits soient en poudre après avoir été séchés soit en confit sont la base de certains plats comme la « Mloukhia » poudre de corète, « Bkaïla, Madfouna », feuilles d' épinards réduits à la poêle sous forme confite.

dimanche 9 novembre 2008

TARTE AUX CITRONS VERT ET JAUNE




C'est la saison des agrumes, les citrons sont juteux, lisses, bons à point. Alors profitons de leur fraicheur pour composer une tarte avec.
Ingrédients:
Un fond de tarte feuilletée achetée déjà prête dans le commerce,
1/4 de litre de lait frais
4 œufs
3 citrons jaunes
4 citrons verts
300 Grammes de sucre semoule
30 grammes de maïzena (amidon)

Faire chauffer votre four th 8.
Dans un moule à tarte, poser sur du papier sulfurisé le fonds de tarte, le piquer à la fourchette, baisser le four thermostat 6 et enfourner. Laisser cuire 15 minutes, sortez laisser refroidir.

Mettre le lait à bouilli ; pendant ce temps fouetter vivement les quatre jaunes d'œuf avec 200 grammes de sucre, jusqu'à ce qu'ils blanchissent.
Rajouter la maïzena aux œufs battus.
Verser le lait bouillant sur les œufs. Exprimer le jus d'un citron vert et d'un jaune, verser le dans la casserole contenant les œufs battus et le lait, fouetter le tout. Ensuite poser sur le feu, laisser cuire lentement sans cesser de battre le mélange.
Transvaser le tout dans un saladier et laisser refroidir.
Découper en fines rondelles les citrons.Mettez les dans une casserole dans de l'eau additionnée de cent grammes de sucre et les faire blanchir pendant 8 minutes.
Reprendre le fonds de tarte cuit et refroidi, napper le de la crème pâtissière , poser ensuite les rondelles de citrons en cercle de deux couleurs (vert et jaune).
Cette tarte se consomme fraîche.
Il est possible aussi de varier la recette et la décoration. battre les blancs d'œufs, avec une pincée de sel, en neige ferme, adjoindre deux bonnes cuillères de sucre, une fois les blancs bien fermes et crémeux, napper la surface de la tarte au dessus des rondelles de citron en utilisant une poche douille pour former des sortes de choux. Chauffer le four et passer la tarte environ 10 minutes afin de saisir la meringue .

vendredi 7 novembre 2008

QUELQUES VIEUX RITES ET TRADITIONS

De temps en temps remontent les souvenirs de gestes, rituels ou traditions de nos anciens.

  • l'eau que l'on jette derrière vous(dans une tasse ou un verre) quand vous partez en voyage et ce symboliquement afin que l'on parte et revienne en bonne santé, avant même quand on faisait un nabeul Tunis...
  • le chinouj "seynouj" graines que l'on parsemait sur du linge, trousseau de mariée ou de bébé, dans une nouvelle maison, dans vos poches pour préserver du mauvais oeil...
  • le signe que l'on faisait sur le front d'un enfant pour ne pas "le prendre d'un coup d'oeil quand il était beau, disait quelque chose de bien , mangeait bien ou grossissait, le doigt dans la salive que l'on posait en virgule sur le front...
  • Pour jurer et s'engager , le doigt dans la salive et un grand trait sur un meuble ou mur, signe d'engagement vérifiable...
  • la poignée de sel dans la main fermée qu'une personne ayant des dons spécifiques passe lentement et fortement sur tous les endroits du corps, en baillant souvent, d'un individu malade, dans laquelle on crachait et qui était brûlée au canoun ou jetée dehors. On disait quand elle baillat "menfoussé" et "mey houkch".. pour éloigner le mal et le mauvais sort...
  • le signe de la main , doigts ouverts, main de fatma khomsa pour préserver de l'oeil, cinq ...
  • le mot "bel hout alik" avec du poisson sur toi, pour protéger la personne de tout mal...
  • "khomsa, houta we guerne ghzele" phrase idéale pour se protéger de tout sort
  • Oter dans un oeuf cru le petit point rouge sang, car ce serait un péché que de consommer cet oeuf impur, alors pour convaincre les jeunes filles leur mamans leur disent "la poule a ses règles "....
  • ne pas appeler le sel par son nom en arabe le soir "melh" et remplacer par "rebh", c'est plus poli. (saler par gain)
etc... et nous gardons ces rites et nous les transmettons, ils ont tous une origine, une signification etc... etc.....

mercredi 5 novembre 2008

ORANGES CONFITES A L'ORIENTALE

C'est une recette de saison, les oranges sont belles et juteuses.
Un dessert rapide et succulent!

6 belles oranges fermes
Un petit verre de grenadine
150 grammes de sucre
2 citrons, un vert, un jaune
Une cuillerée de cannelle
De l'eau de fleurs de géranium rosa (otrya)
De la menthe fraiche

Pelez les oranges de haut en bas en laissant tous les deux centimètres une fine lamelle d'écorces. Laisser une rondelle de zeste au pied de l'orange, elle servira à la faire tenir, couper le bas de l'écorce avant.
Prendre les zestes que vous avez récupérés et les tailler finement en julienne.
Dans une casserole mettre le sucre, le jus d'un citron, la cannelle, l'eau de fleurs de géranium, la grenadine. Portez à ébullition, ajouter ensuite les zestes d'orange. Mettre ensuite les oranges, laisser cuire doucement. 10 minutes environ après retirer les oranges, les dresser sur un plat.
Laisser confire le reste lentement encore pendant une dizaine de minutes.

Verser ensuite le sirop sur les oranges. Laisser refroidir le tout, décorer avec des feuilles de menthe et des rondelles de citron vert.

mardi 4 novembre 2008

CARDOUNE BIL TKIK WE EL ADHAM - TAJINE KHORCHEF



CARDONS EN BEIGNETS-RAGOUT DE CARDONS

Ingrédients:
Une livre et demi de viande de boeuf (gîte)
2 pieds de cardons tendres
4 grosses gousses d'ail
Huile
Farine
Sel
Poivre
Une pincée de curcuma
Un bâton de cannelle
un citron
Trois oeufs

Dans un saladier déposer la viande découpée en lamelles , saler poivrer.
Prendre les cardons, enlever les côtes extérieures fibreuses. Séparer les côtes de la tête du légume. Nettoyer les, garder la tête coupée en quatre.

On coupe les côtes du cardon en tronçons pour en ôter les fils (aussi la pellicule qui recouvre la face creuse, qui s'enlève d'ailleurs très facilement) -, comme on le ferait pour les branches de céleri ou de rhubarbe -, puis on plonge les morceaux dans de l'eau citronnée pour éviter qu'il ne noircissent.

(les cardons noircissent comme l'artichaut).
Dans une coupelle mettre de la farine, dans une autre les trois oeufs battus.
Essuyer les morceaux de cardons passer les dans la farine ensuite dans l'oeuf.
Faire de même pour les lamelles de viande.
Dans une poêle mettre l'huile à chauffer et faire frire les cardons et ensuite la viande.
Mettre les beignets dans une grande assiette sur du papier absorbant;
Dans un faitout mettre l'huile, l'ail épluché et écrasé finement, poser dessus les beignets de viande, et juxtaposer les cadrons. Saler, poivrer, rajouter la pincée de curcuma, le bâton de cannelle, couvrir d'eau, laisser cuire lentement.
Une fois la viande cuite, retirer du feu. La sauce doit être courte.
Dresser le tout dans un grand plat de service et déguster chaud. Cardons et viande font un heureux et succulent mariage.

Quelques renseignements: BON A SAVOIR :

Ce légume, tant par l'aspect que par le goût, est un proche parent de l'artichaut. Il ressemble à bien des égards à leur ancêtre commun, le chardon, dont il est une forme géante avec des pétioles larges et charnus.

De nos jours, il existe deux types de cardons :

Les variétés du premier type - les plus primitives - sont couvertes d'épines parfois redoutables. Paradoxalement, ce sont ces variétés qui sont les plus appréciées des gastronomes.

Parmi ces variétés du type primitif, bien connu des gastronomes pour leurs pétioles ( = cardes) charnus et épineux, appelé côtes :Le Cardon de Tours

Dans la cuisine du Mahgreb et de l'Égypte de nombreux témoignages attestent qu'il s'agit d'un légume traditionnel fort ancien. Véritable légume-santé, les diétiticiens avalisent chaudement sa consommation. Pas étonnant que la demande commerciale explose depuis deux ans. Le cardon est riche en inuline, un sucre assimilable sans nuisance par les diabétiques. Il renferme en outre un précieux mucilage, qui lui confère des vertus laxatives et rafraîchissantes. Ses sels minéraux, ses glucides sont intéressants pour notre santé. Il contient en outre de la cynarine, un principe amer dont on a découvert au début de XXème siècle le pouvoir épurateur du foie.


lundi 3 novembre 2008

Mangez du poisson, c’est bon pour la tête

Mangez du poisson,ça rend intelligent!

Ce vieil adage, ressassé de génération en génération vient de trouver une résonance scientifique. Il apparaît en effet, que la consommation régulière de poisson serait associée au ralentissement du déclin cognitif. Elle réduirait aussi le risque d’accident vasculaire cérébral.

Voilà une bonne nouvelle !

Mais encore ne faut-il pas manger n’importe quel poisson. Préférez le thon, le saumon et les maquereaux. Bref les poissons pélagiques, particulièrement riches en oméga-3. Et bien entendu, évitez de les faire frire. Dans ce cas en effet, ils perdent pratiquement tout intérêt nutritionnel.

Des chercheurs finlandais ont analysé le régime alimentaire de plus de 3 500 personnes de plus de 65 ans. Puis ils ont croisé leurs données avec des imageries par résonance magnétique réalisées sur le cerveau des participants. Il en est ressorti que la consommation de poisson plus de trois fois par semaine, diminuerait de… 26% la fréquence des lésions cérébrales impliquées dans le développement d’une démence ou la survenue d’un AVC.

Les auteurs mettent notamment en évidence le rôle majeur des oméga-3. Ces fameux acides gras polyinsaturés sont réputés protéger le cœur et les vaisseaux, mais leurs vertus semblent multiples.

Pour garder la tête sur les épaules, pour ralentir le vieillissement de nos cellules cérébrales, mangeons plus souvent du poisson

Grillé, à la vapeur, en papillote, au court bouillon. De nombreuses recettes de ce type existent.

Mais évitons un maximum de le faire frire, car il perdrait toutes ses vertus.