samedi 26 décembre 2009

SIDI MEHREZ "SOLTANE EL MDINA"- سيدي محرز سلطان المدينة


Anis Zekri(FACE BOOK) A EVOQUE POUR NOUS SIDI MEHREZ CONNU POUR AVOIR ETE LE PROTECTEUR DES JUIFS

SIDI MEHREZ "SOLTANE EL MDINA"- سيدي محرز سلطان المدينة

Fils de Khalef, jurisconsulte d'origine arabe et descendant direct d'Abou Bakr, et d'une mère d'origine berbère de noble souche, sa famille s'installe à l'Ariana lorsqu'il vient au monde, dans une maison identifiée comme étant le 13 bis de l’impasse Sidi Mahrez, dans le vieux quartier de l’Ariana. C’est là qu’il a grandi, étudié, travaillé après son mariage.
Durant sa jeunesse, il fréquente des personnalités pieuses, des savants et des jurisconsultes auprès desquels il acquiert un vaste savoir juridique et théologique qui, conjugué à sa piété et à ses penchants mystiques, lui confère une aura de sagesse et de grande humanité. À partir de 975, il a le constant appui des princes zirides de Kairouan[réf. nécessaire], délégués et successeurs des Fatimides quand ceux-ci partent s'établir au Caire en 973.
À l'âge de 57 ans, il quitte l'Ariana et va s'isoler dans l'agglomération de Carthage avant de s'installer vers 1014 à Tunis, dans le quartier de Bab Souika, dans la maison qui deviendra son mausolée.
Précédé d’une renommée d’homme de vaste savoir juridique et théologique et de grande piété, Mahrez Ibn Khalef arrive dans une cité livrée à l’incertitude et aux angoisses d’une période de fin de règne des Fatimides chiite et de grands troubles. Elle a notamment souffert durant la révolte d'Abu Yazid qui débute le 30 septembre 945 : son enceinte de brique et d'argile est très endommagée et ses maisons et ses souks pillés. Il est accueilli comme un gage de stabilité et de prospérité retrouvées.
Il commencera son engagement «militant» en participant à la construction de remparts autour de la médina de Tunis et développera dans cette ville des activités sociales, religieuses et surtout politiques pour combattre la propagation du chiisme. Par ailleurs, il pourvoit la cité en nouveaux souks, qui sont affranchis de tout impôt non coranique, et encourage l'artisanat.
Dans le même temps, et, sans relâche, il poursuivra sa quête de vérité dans des retraites (Khélouas) disséminées en ville, à Bab Jédid, à El Morkadh, à Ettaoufik, à la rue des Andalous ou à la Grande Mosquée Zitouna.
Sous sa conduite, Tunis retrouve la paix alors qu'il prend la communauté juive sous sa protection : la tradition veut qu'il lui ait assigné un quartier spécial — la Hara — à proximité de sa demeure, ce qui lui confère une inviolabilité que nul n'aurait osé transgresser, alors qu'elle est auparavant exclue de la cité dès la fermeture des portes et contrainte d'aller passer la nuit dans les environs de Mellassine.
En signe de reconnaissance, les habitants de la ville lui décernent le titre honorifique de « Soltane El Médina » autorité juridique et morale suprême qui s’est exercée jusqu’à sa mort à l’âge de 73 ans, en 1022, et qui continue à s’exercer dans sa dimension spirituelle jusqu’à nos jours.
Le mausolée érigé à l'emplacement de sa maison reste sanctifié par la population .Ce local a connu de nombreux réaménagements à travers les siècles, élargissant son périmètre et enrichissant son décorum.
Mais c’est sous le règne de Sadok Bey (1859-1882) que le monument acquit la physionomie que nous lui connaissons aujourd’hui.
Dans son état actuel, il est composé de quatre parties distinctes : hall d’entrée, premier patio à ciel ouvert, deuxième patio couvert ou vestibule communément appelé Sqîfet Sidi Mahrez, la grande salle qui abrite le tombeau proprement dit du saint homme.
Outre sa fonction mnémonique et spirituelle, ce local a, de tout temps, servi de refuge pour les opprimés et les pauvres qui y trouvaient assistance matérielle et réconfort, de même qu’il a toujours été considéré comme un sanctuaire inviolable où pouvaient se réfugier des déviants en quête de mansuétude.

bonne lecture A.Z


Parmi les nombreuses mosquées remarquables de la ville de Tunis, la mosquée Sidi Mahrez tient largement son rang. Cette mosquée se situe tout au nord de la médina de Tunis, place Bab Souika, l'une de ses anciennes portes.
L'édifice de style ottoman est facilement reconnaissable de l'extérieur par ses murs et ses dômes blancs et à l'intérieur par sa grande coupole centrale encadrée de quatre demi-coupoles de tailles plus réduites. Construite à la toute fin du XVIIe siècle, ses plans sont directement inspirés de Sainte-Catherine d'Istanbul.
Elle porte le nom de Sidi Mahrez, homme d'une grande piété qui vécut de 950 à 1022, dont les dernières années de sa vie à Tunis, où ses bienfaits pour la population, et notamment la protection de la minorité juive, lui ont valu une grande estime de la part de ses contemporains. Ce religieux fût par la suite consacré saint-patron de la médina de Tunis. L'ancienne demeure de Sidi Mahrez, lieu où il prodiguait ses enseignements, se trouvait en face de l'actuelle mosquée ; c'est ici même que se tient encore aujourd'hui son mausolée, la zaouia Sidi Mahrez.
--------------------

A tozeur, un village oecuménique, les trois religions révélées

la torah exposée

vendredi 11 décembre 2009

LA FARKA POUR HANNOUKA

Ingrédients:

500 grammes de semoule moyenne –
500 grammes de dattes tendres et dénoyautées –
Ecorce d'orange séchée moulue ou fraiche râpée
1 pincée de cannelle
de l'huile.
150 grammes de noix –
150 grammes d'amandes
Sucre pour :sirop miel et saupoudrage
Un demi citron
.

Dans un saladier mélanger la semoule et l'huile. Verser dans le couscoussier et faire cuire à la vapeur. Rajouter de temps à autre un demi verre d'eau. Au bout de 45 a 60 minutes, arr^éter la cuisson, verser dans un saladier la semoule. L'aérer à la fourchette puis a la main afin d'éliminer les grumeaux.
Mettre à nouveau ce mélange dans le couscoussier, une couche de semoule cuite intercalée par des couches de dattes ramollies auxquelles est ajoutée l'écorce d'orange moulue. Remettre sur le feu , laisser cuire environ 50 minutes

En parallèle, faire un miel à la perle avec 150 grammes de sucre et quelques gouttes de citron.

Prendre ensuite le contenu du couscoussier le vider dans une jatte .Arroser de sirop de sucre ou miel à perle et mélanger le tout. Ajouter les amandes, noix concassées.
Etaler la farka dans une grande assiette creuse et poser sur une hauteur de 7 centimètres environ,selon la forme que vous souhaitez et passer la lame d'un couteau sur la surface pour la lisser. Saupoudrer de cannelle et de sucre, décorer avec quelques cerneaux de noix et de dattes dénoyautées.

JOYEUSE FETE DE HANNOUKA

Quelques éléments pour expliquer hannouka!

Les miracles voilés et les miracles dévoilés

La fête de Hanouka est marquée par le miracle, il faudrait dire par les miracles. Certes, nous pensons au miracle extraordinaire de la fiole d'huile qui devait brûler un jour et qui brûla huit jours. Mais il y eut un autre miracle, tout aussi extraordinaire : la victoire du petit nombre de juifs contre la grande armée grecque. Des prêtres et des gens du peuple contre des hommes armés et aguerris. C'est d'ailleurs ce miracle que nous mentionnerons tous les jours de Hanouka dans la amida et le birkat hamazon. Cette victoire militaire des troupes de Juda Macchabée ne fut pas moins miraculeuse que la ménora qui brûla huit jours. L'un fut un miracle voilé et l'autre un miracle dévoilé, selon les termes de notre maître Ramban (Nahmanide). En fait, le peuple juif avait déjà connu ces deux types d'intervention divine lors de la sortie d'Egypte. En effet, comme nous le lisons dans la paracha Béchala'h : D. ouvrit la mer des Joncs (yam souf) devant les enfants d'Israël et la referma sur les cavaliers et les chars du pharaon. A la fin de cette même paracha, nous lisons qu'Israël dut se défendre contre une autre attaque : celle d'Amalek qui attaqua lâchement les plus faibles du peuple. Et là, il n'y eut aucune intervention merveilleuse du Ciel. D. n'ouvrit pas la terre sous les pieds des Amalécites et n'envoya aucune nuée de sauterelles. Le combat fut mené de manière naturelle. Sur les conseils de Moïse, Josué choisit les meilleurs hommes et le combat eut lieu arme contre arme. Et là encore un peuple à peine libéré de l'esclavage repoussa une horde de guerriers exercés.

Nous, peuple juif nous traversons l'histoire en portant avec nous les promesses divines. Nos ennemis ont été et restent nombreux, les Egyptiens, les Grecs, les Amalek. Comme nous le disons dans la Hagada de Pessah "dans chaque génération, ils se lèvent pour nous détruire, mais le Saint, béni soit-Il, nous sauve de leurs mains." Parfois nous sommes sauvés miraculeusement, parfois le miracle est caché, mais nous sommes toujours vivants et ceci ne peut qu'engendrer notre gratitude à l'égard de l'Eternel. Car loin de crier victoire et de nous moquer de nos ennemis, les soirs de Hanouka nous allumons en famille des petites flammes, nous chantons des louanges à notre rocher et notre libérateur.

Quand nous sommes contraints d'agir, nous nous défendons pour protéger notre Torah, pour protéger nos familles, mais n'oublions pas que nous sommes une nation de prêtres dont la vocation ultime reste d'être des vecteurs de la bénédiction divine pour l'humanité entière.